SOMMET NEPAD SUR LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES : 160 milliards de dollars pour le financement de 67 projets

Ce 02 février, s’est ouverte au Centre de conférence Abdou Diouf, à Dakar, la deuxième édition du sommet NEPAD. Jusqu’au 03 du même mois, chefs d'États, institutions internationales, secteur privé et autres partenaires vont prendre des engagements pour le financement des infrastructures en Afrique.

SOMMET NEPAD SUR LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES : 160 milliards de dollars pour le financement de  67 projets

A à la veille du sommet NEPAD sur le financement des infrastructures en Afrique, les organisateurs sont revenus, au cours d’une conférence de presse, sur le bilan de la première phase du FIDA (Fonds de développement des infrastructures en Afrique)      

Ainsi, compte tenu du manque d’infrastructures qui freine le développement socio-économique du continent, ils ont annoncé que ce sommet a pour ambition d’encourager le financement dans ce secteur.

La Directrice générale AUDA-NEPAD, Nandos Bekele Thomas, déclare que le sens de ce sommet c’est de faire avancer et accélérer la mise en œuvre du FIDA qui, dit-elle, a 3 objectifs : « C'est vraiment aider à la réalisation de l'intégration de l'Afrique, comme quoi ça ne reste pas d'être toujours un rêve, mais une réalité. Donc,  on se focalise sur les corridors et leurs programmes intégrés.»

S’agissant du secteur des infrastructures, Mme Thomas soutient que le NEPAD va s’assurer qu'il y a des emplois et de la qualité. Parce que, ajoute-t-elle, la  non-qualité  coûte très chère.

Pour pouvoir mieux contribuer aux investissements dans les infrastructures régionales en Afrique, estime Amine Idriss Adoum, Directeur mise en œuvre AUDA-NEPAD, il va falloir changer de stratégie « sur 3 niveaux.»: « Réduire le nombre de projets d'infrastructures régionaux, ou alors les agréger.  Ensuite,  créer des synergies à travers une politique de développement intégré. Et c'est comme ça, poursuit M. Adoum, que nous sommes arrivés à la définition de ce qu'on a appelé la politique des corridors intégrés pour le développement. Il va falloir aussi innover en termes de financement.»

Lors de ce sommet, 67 projets prioritaires pour un montant de 160 milliards de dollars dans les secteurs de l'énergie, des transports, de l'eau ou encore des technologies de l'information et de la communication seront examinés.

 Abdoulaye Baldé, Directeur général APIX, pense que ces initiatives vont contribuer au développement de l'Afrique. « Parce que sans infrastructures, dit-il,  nous ne pourrons pas développer nos échanges. Nos pays vivront toujours en vase clos, nous ne pourrons  jamais extraire nos ressources minérales, ni développer notre agriculture et encore moins attirer des investisseurs de classe mondiale.»

Par Ibrahima MINTHE