La réouverture de la route de la zone des palmiers : Un signal fort pour la sécurité et la réconciliation en Casamance
Après plus de deux décennies de fermeture, la route de la zone des palmiers reliant Djignaky à la capitale communale via Mongole et la RN 5 a été rouverte, symbolisant un retour à la normalité et la sécurité dans une région marquée par des années de conflit. Fermée en 2000 en raison de l'insécurité provoquée par les affrontements entre les forces gouvernementales et les combattants du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC), cette réouverture représente un tournant majeur pour les populations locales et les autorités.
La réouverture de cette route est plus qu'un simple rétablissement d'une voie de communication ; elle symbolise un pas vers la paix et la réconciliation dans une région longtemps déstabilisée. Alphousseny Diémé, maire de Djignaky, a salué cet événement comme un signe encourageant de la normalisation de la vie dans la région. Il a souligné l'impact significatif de cette réouverture non seulement pour le développement économique de la commune mais aussi pour la reconstruction du tissu social.
Pour les habitants de la zone des palmiers, la réouverture de cette route est un signe tangible que la sécurité s'améliore. Mamadou Wagué, Sous-préfet de Kataba 1, a assuré les populations de la présence continue des forces de sécurité pour maintenir la paix et prévenir tout retour à l'instabilité. Il a encouragé les résidents à rester vigilants et à travailler en étroite collaboration avec les autorités pour signaler tout acte suspect.
Ce retour à la normalité est également un rappel des efforts déployés par le gouvernement et les acteurs locaux pour promouvoir la paix et la réconciliation en Casamance. La réouverture de la route de la zone des palmiers facilite non seulement le commerce et le transport, mais elle redonne aussi espoir aux communautés locales, qui ont longtemps souffert de l'isolement et de l'insécurité.
En permettant un accès plus facile aux services essentiels, tels que les soins de santé, cette infrastructure joue un rôle crucial dans l'amélioration de la qualité de vie des résidents. Les populations peuvent désormais se déplacer plus librement, renforcer les liens sociaux et participer activement à la vie économique de la région.
La réouverture de cette route est un signal fort que la Casamance est sur la voie de la stabilité et du développement. Elle illustre la détermination des autorités locales et nationales à garantir la sécurité et à promouvoir la cohésion sociale dans cette région historiquement troublée. Pour les habitants de Djignaky et des environs, c'est une nouvelle ère qui s'ouvre, marquée par l'espoir et la reconstruction.
Par Bassirou FALL/Urbasen
