Sénégal : Un budget de 8 milliards FCFA pour relancer le tourisme

Le ministère du Tourisme et des Loisirs dispose d’un budget de 8,692 milliards FCFA pour l’année d’exercice 2023.

Sénégal : Un budget de 8 milliards FCFA pour relancer le tourisme

Le projet de budget 2023 du ministère du Tourisme et des Loisirs a été voté lundi 21 novembre. Devant les députés, le ministre Mame Mbaye Niang (voir photo) a expliqué que ses services ont élaboré ce projet de budget pour poursuivre les efforts de relance du secteur touristique sénégalais, fortement perturbé par la pandémie de Covid-19.

Un certain nombre de programmes sera mis en place pour réussir ce pari dont le programme de « Développement de l’offre touristique » qui sera financé à hauteur de 7,9 milliards. Le reste des crédits de paiement sera dédié au programme de « Pilotage, coordination et gestion administrative ».

Pour atteindre les objectifs qui lui sont fixés, le ministre estime que son département s’appuiera sur la réglementation et l’assainissement du secteur avant d’œuvrer pour la capacitation et le financement des acteurs, sans compter le renforcement de l’investissement touristique.

Après la mauvaise passe de la Covid-19, M. Niang veut ainsi attirer davantage de touristes au Sénégal sans manquer d’accorder une part importante au tourisme local. Dans ce cadre d’ailleurs, il cite des  statistiques qui renseignent que 22% des clients de la station balnéaire de Pointe Sarène sont des Sénégalais.

En outre, Mame Mbaye Niang a annoncé face aux parlementaires l’élaboration d’un Code touristique pour une meilleure réglementation du tourisme sénégalais. Il souligne que l’implantation progressive de grandes chaînes hôtelières pousse le Sénégal à vouloir préserver son dynamisme économique et son climat sociopolitique apaisé contrairement à plusieurs pays de la sous-région qui font face à la violence jihadiste ou à une instabilité politique rythmée par une série de coups d’Etat.

En revanche, certains députés n’ont pas manqué de décrier la floraison d’appartements meublés dans le pays, particulièrement à Dakar. Ils ont attiré l’attention du gouvernement sur le fait que certains appartements sont transformés en lieux de débauche et de déperdition scolaire pour les jeunes.

Barou DIOP