La FOSITS propose une nouvelle vision pour l’envol du tourisme sénégalais

Quelques jours après le lancement de la nouvelle saison touristique, la Fédération nationale des offices et syndicats d’initiatives du tourisme au Sénégal (FOSITS) préconise de nouvelles actions pour le développement du secteur.

La FOSITS propose une nouvelle vision pour l’envol du tourisme sénégalais

La FOSITS est convaincu des potentialités du tourisme local pour le développement du Sénégal. A travers ses plages, ses sites historiques, ses parcs ou encore ses plats culinaires, ce pays dispose de plusieurs facettes qui peuvent intéresser les touristes du monde entier. Conscient de ces potentialités, le président de la FOSITS, Issa Barro, réélu fin octobre à la tête de l’organisation, estime que son ambition est d’œuvrer à la réalisation de l’indépendance économique du pays à travers le tourisme.

« Il nous faut faire la promotion du tourisme en sortant toute la diversité du potentiel touristique, mais aussi de tout ce qui est la particularité de chaque territoire. Il nous faut également promouvoir le consommer local », a indiqué M. Barro, estimant que le chantier pour l’indépendance économique du Sénégal dans ce secteur doit être soutenu par les Petites et moyennes entreprises (PME).

Développer le consommer local

Les retombées économiques du tourisme « ne doivent pas uniquement rester dans le secteur ». « Il faut que l’ensemble des acteurs fassent en sorte que cela soit effectif sur le terrain », a-t-il préconisé. Dès lors, le président de la FOSITS a appelé les acteurs du tourisme à faire en sorte que le consommer-local soit appliqué dans les hôtels sénégalais « en s’appuyant sur les femmes transformatrices », et en créant « des relations avec les responsables de grandes surfaces ».

La nouvelle saison touristique nationale a été lancée le 23 octobre dernier à Cap Skiring, dans le sud du pays, l’une des zones les plus prisées par les touristes étrangers venant en vacances au Sénégal. Cette année, les acteurs touristiques veulent partir sur de nouvelles bases après deux ans de perturbation due à la pandémie de Covid-19.

Barou DIOP