COP 27 : Au nom du continent, le président en exercice de l’UA appelle à « sauver la planète »

Alors que l’Afrique souffre le plus des effets du changement climatique, le président sénégalais Macky Sall, qui assure la présidence de l’Union africaine (UA), a appelé les pays pollueurs à respecter leurs engagements.

COP 27 : Au nom du continent, le président en exercice de l’UA appelle à « sauver la planète »

Le président sénégalais et de l’Union africaine (UA) veut faire bouger les lignes. Après des rencontres et des plaidoyers infructueux, Macky Sall veut mettre à profit la 27e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Cop 27) pour amener les décideurs à agir, notamment en faveur de l’Afrique.

« Nous sommes disposés à travailler avec tous les partenaires pour que la COP de Sharm el-Sheikh ne soit pas un constat de plus sur le péril climatique, mais une action de plus en faveur du climat, dans l’intérêt des générations actuelle et future », a plaidé le dirigeant sénégalais, intervenant lundi devant une centaine de chefs d’État et de gouvernement à Sharm el-Sheikh, la ville côtière égyptienne où se tient du 6 au 18 novembre la COP 27.

Respect des engagements

Cette édition du Sommet mondial sur le climat cherche à renouveler la solidarité entre les pays et à matérialiser les engagements historiques pour les personnes et pour la planète, pris dans le cadre de l’Accord de Paris. Elle s’appuie surtout sur les résultats de la Cop 26 pour agir sur un éventail de questions essentielles pour faire face à l’urgence climatique, allant de la réduction urgente des émissions de gaz à effet de serre au renforcement de la résilience, en passant par l’adaptation aux conséquences inévitables des changements climatiques et le respect des engagements à financer l’action climatique dans les pays en développement.

Au Sénégal par exemple, le changement climatique se manifeste par une mauvaise qualité de l’air, des inondations pluviométriques et des sécheresses pouvant créer des risques de famine dans les localités rurales. Face aux dirigeants du monde, le président Macky Sall a rappelé que le continent africain ne contribuait que « pour moins de 4% des émissions de gaz à effets de serre ». Par conséquent, « les pays qui polluent le plus (doivent) respecter leurs engagements », à travers surtout le financement du Fonds Vert Climat et le recours aux énergies renouvelables, en vue de « sauver la planète ».

Barou DIOP