Coup d’envoi de la COP15 : Plus de 190 pays unis pour sauver la biodiversité

La conférence des Nations unies sur la biodiversité s’est ouverte hier, 7 décembre, à Montréal. Jusqu’au 19 du même mois, plus de 190 pays vont discuter sur des résolutions à prendre pour sauver la biodiversité.

Coup d’envoi de la COP15 : Plus de 190 pays unis pour sauver la biodiversité

Ce mercredi 7 décembre, s’ouvre à Montréal, au Canada,  la conférence des Nations Unies sur la biodiversité, appelée COP15. « Les gouvernements du monde entier doivent établir un plan d’action global en faveur de la biodiversité», lit-on sur la page officielle de l'ONU.

Cette COP15 se concentrera sur le monde vivant à travers la Convention sur la diversité biologique (CDB). Un traité adopté pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique.

La Conférence des Parties (COP) sur la biodiversité a lieu tous les deux ans. Cette année « est particulièrement importante car un nouveau cadre mondial pour la biodiversité doit être adopté. Le cadre mondial sur la biodiversité pour l’après-2020 sera le premier adopté depuis les objectifs d’Aichi sur la biodiversité en 2010.»

Elle  est aussi importante « parce que la planète connaît un dangereux déclin de la nature dû à l’activité humaine. Elle est confrontée  à sa plus grande perte de vie depuis les dinosaures. Un million d’espèces végétales et animales sont aujourd’hui menacées d’extinction. Nous pourrions bien connaître la 6e extinction de masse.», lit-on sur la page l’ONU.

Par ailleurs, il est écrit que l’existence de l’humanité dépend de la pureté de l’air, de la nourriture et d’un climat habitable, « qui sont tous régulés par le monde naturel. Une planète saine est également précurseur d’économies résilientes. Plus de la moitié du PIB mondial, soit 41 700 milliards de dollars, dépend d’écosystèmes sains.»

Les enjeux de cette COP15  tournent autour d’un projet qui comprend 20 objectifs dont  des propositions visant à réduire l’utilisation des pesticides, à lutter contre les espèces envahissantes, à réformer ou à supprimer les subventions nuisibles à l’environnement et à accroître le financement de la protection de la nature par des sources publiques et privées.

On apprend également que les mesures devront s’attaquer aux cinq principaux facteurs directs de la perte de biodiversité : le changement de l’exploitation/utilisation des mers et des terres, la surexploitation des organismes, le changement climatique, la pollution, les espèces non indigènes envahissantes.

La COP15 ressemble à la COP27, la récente conférence des Nations Unies sur le climat qui s’est tenue à Sharm El-Sheikh. Les deux réunions portent sur des questions différentes mais étroitement liées : des écosystèmes sains sont également essentiels pour atteindre les objectifs de développement durable  et limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C. Or, le changement climatique risque de devenir l’un des principaux facteurs de perte de biodiversité d’ici la fin du siècle », lit-on sur la page de l’ONU.

Ibrahima MINTHE